Francine de l'Arbre à mots a proposé pour cette semaine un de mes mots. Je l'en remercie. Ce mot je l'ai inventé en allant faire un tour chez Mamychachat autrement dit chez Annick et Pépita où j'ai trouvé ce superbe dessin (qu'elle me permet d'utiliser). Quant à l'histoire elle-même (j'avais déjà une petite idée sur ce que seraient mes papillanges) elle m'a été en partie inspirée par une des photos de ce très bel article de Moune. Bon maintenant, ma petite histoire.
Nous voilà de retour à Bigorbourg. Au milieu de la forêt qui l'entoure il y a une petite mare et cet hiver comme il fait bien froid, elle a gelé.
Malgré le froid, des rires d'enfants retentissent sous les arbres dépouillés. Ce sont des petits rires, tout en cristal. Ils rebondissent et leurs échos donnent envie de sourire.
Approchons nous doucement de la mare pour voir qui s'amuse ainsi !
Chut, ne faîtes pas de bruit ces petits êtres sont très timides, ils n'aiment pas trop être vus par les grandes personnes que vous sommes, ils se montrent plus volontiers aux enfants et aux animaux.
Cachons nous derrière ce gros arbre et jetons un coup d'œil.
Ils sont là, voilà je vous présente les papillanges.
Ils ne mesurent pas plus d'une dizaine de centimètres, ces chérubins au visage angélique. Leurs yeux lumineux s'éclairent de bleu, de vert, de topaze. Leurs boucles sont rousses, blondes, ébène. Un petit nez mutin, un grand sourire heureux. Ces minuscules enfants s'amusent à glisser sur la mare. Enroulés dans des duvets de pissenlits bien chauds, ils s'élancent sur la glace, les pieds chaussés de patins à glace au bout retroussé. Ils glissent, ils tournoient. Lorsqu’il leur arrive de tomber c’est avec légèreté et force rires.
Ils sont enfants de toutes les saisons, là nous venons de les surprendre en hiver, mais si vous regardez bien vous les découvrirez aussi en train de jouer avec les animaux nouveaux-nés, sauter dans les feuilles mortes ou simplement se dorer au soleil.
Mais là, pour le moment, ils sont fatigués de leurs jeux alors, comme un petit miracle, de la toison de pissenlit jaillissent deux ailes de papillon merveilleusement diaprées, presque transparentes, elles paraissent douces et fluides comme de la soie. Et lorsque les papillanges s’envolent c’est un chatoiement de couleurs vives qui les accompagne, éclaboussant le blanc de la neige et le noir des arbres d’un arc-en-ciel de magie.
Où s’envolent-ils ces petits marmousets ? Ils vont rejoindre un ami qui leur offre l’hospitalité. Quel ami ? Ah, ça c’est une autre histoire !
ff 13/12/2010 17:05
Martine27 13/12/2010 18:31
Sofya 12/12/2010 21:20
Martine27 13/12/2010 18:20
Martine du JdV 10/12/2010 23:52
Martine27 11/12/2010 10:06
Martine 64 10/12/2010 19:01
Martine27 10/12/2010 20:46
Pierre 10/12/2010 18:33
Martine27 10/12/2010 19:00