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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 00:20
Lili a lancé un concours de photos sur son blog, le vote vient d'être lancé. Vous aurez à faire votre choix entre 114 photos, beau palmarès n'est ce pas et quel travail pour Lili, ça mérite bien une petite visite de votre part non ?
Ma photo est la n° 85 et après la transparence rouge pour Photomadaire, voilà la transparence bleue d'un morceau de cristal et après le bleu de l'été, le bleu de Lili.


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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 00:04
Photomadaire nous demandait de voir rouge. Je vous présente donc le museau d'un autre de mes chats.



Et le voilà en entier, bien accompagné en rouge bien sûr

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 00:37
Non, je ne suis pas en avance, mais j'avais simplement envie de vous présenter cette magnifique chanson interprétée par un chanteur que j'apprécie beaucoup : John William.
Cette chanson date de 1961 et est également le thème du fabuleux film "Alamo" avec John Wayne.
Et pour le petit frisson en plus, la même en version originale.





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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 00:55
Pas de panique ! Après l'automne viendra le printemps !



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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 20:22
Encore une nouvelle déclaration coup de poing de Benoit XVI : "Le préservatif aggrave le problème du Sida". Ne me demandez pas comment il en arrive à cette conclusion, c'est un mystère que je ne vais même pas chercher à éclaircir. Une question se pose quand même, il n'y a pas un service de communication capable de limiter les dégâts des "bons mots" du Pape, au Vatican ? Parce que je ne voudrais pas dire mais en peu de temps, il en est à 3 belles bourdes quand même.
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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 00:06
Notre Liza et sa Vitrine du libraire nous propose d'établir une liste de courses pour son encyclopédie du dérisoire.
Forcément, moi j'ai tout de suite tilté livres et écriture. Voilà donc ma petite liste.

Un dictionnaire qui s'ouvre automatiquement sur le mot que vous désirez, même si vous ne vous souvenez plus ni de son orthographe, ni même du mot en question.
Un lutrin qui tourne tout seul les pages des livres et qui revient comme un grand sur la page que vous souhaitez consulter à nouveau mais dont vous ne vous rappelez plus l'emplacement exact.
Une bibliothèque qui accepte encore des livres même quand il n'y a plus de place.
Une bibliothèque qui sait tout de suite à quel livre vous vous référez quand vous parlez "d'un livre qui", "mais si celui qui", "enfin quoi, c'est quoi déjà son titre" et qui vous le donne.
Un livre qui vous fait rêver vos propres histoires et vous en souvenir au petit matin.
Un protège livre qui vous empêche d'aller regarder la fin de l'histoire, sauf si on lui demande vraiment, vraiment gentiment.
Un stylo qui trouve toujours le mot que vous cherchez.
Un carnet qui note aussitôt l'idée qui vient de vous traverser l'esprit sans avoir besoin de le sortir de votre sac.
Un clavier d'ordinateur qui sait taper la requête exacte pour avoir l'image qui va bien avec votre article.
Un livre qui contient toutes les histoires du monde.
Et un raton-laveur !



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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 00:39
L'avocat de Défi du Samedi commence sa plaidoirie : "Mon client (ma cliente) a commis un crime abominable, néanmoins je vais vous demander de l'acquitter pour les raisons suivantes..." Vous étiez dans la salle.

avocat_usa_immigration_2009


Ames sensibles s'abstenir

L'avocat commence sa plaidoirie

"Mon client a commis des crimes abominables, néanmoins je vais vous demander de l'acquitter"

Dans le tribunal c'est le tollé général.

Le président a bien du mal à ramener le calme dans son tribunal.

Nous, les jurés ne pouvons nous empêcher de nous lancer des coups d'œil outrés. Oui, bien sûr on nous a dit que nous devions être parfaitement impartiaux, de laisser le bénéfice du doute à l'accusé, etc, etc. Il n'empêche que depuis près d'une semaine on nous abreuve des horreurs que ce monstre a fait subir à d'innocentes victimes et voilà que son avocat nous demande de l'acquitter. On croit rêver !

Pour ma part je regarde un homme en particulier assis dans la partie réservée aux familles. C'est le père d'une des jeunes filles. Elle avait miraculeusement survécu aux sévices subis et après avoir identifié son agresseur, malgré l'amour de sa famille, elle s'était laissé sombrer et s'était suicidée. Et là je vois ce père perdre une fois encore son enfant à cause des propos de ce… non essayons de rester calme.

Le chahut s'étant enfin calmé, l'avocat reprend.

"Oui, Monsieur le Juge, Monsieur l'Avocat Général, Mesdames et Messieurs les jurés. Un fait important vient d'être porté à ma connaissance, juste avant le début de cette audience et il me faut en référer dès maintenant pour que justice soit vraiment rendue à mon client"

Bien sûr les parties civiles s'insurgent, comment un nouvel élément dont elles n'ont pas eu connaissance, c'est inacceptable.

Après un bref débat, le Président accepte que l'avocat de la défense poursuive son argumentation.

Alors dans un grand effet de manches, celui-ci demande au greffier d'introduire son témoin.

Et là devant les yeux ahuris de l'assistance entre un homme en tous points semblables à l'accusé.

"Monsieur le Juge, Monsieur l'Avocat Général, Mesdames et Messieurs les jurés, je vous présente le frère jumeau de mon client. Comment pouvez-vous affirmer que c'est bien mon client qui a commis ces abominations et non son frère ? Certes une des victimes l'a reconnu, mais qui a-t-elle reconnu, mon client ou son frère ?"

Je vois le père de la jeune suicidée s'effondrer un peu plus.

Un des avocats des parties civiles prend la parole.

"Mais nous avons relevé son ADN, il n'y a aucun doute"

"Seulement voilà" pérore, très satisfait de lui l'avocat de la défense "les vrais jumeaux, ce qui est le cas de mon client et de son frère ont des ADN absolument semblables. Seules leurs empreintes digitales pourraient permettre de les identifier formellement. Or, vous n'avez pas trouvé une seule empreinte sur les lieux des crimes. Je demande donc, au nom du principe selon lequel le doute doit bénéficier au prévenu de relaxer purement et simplement mon client".

Tandis que la tempête fait à nouveau rage dans le prétoire, l'avocat se rengorge, les deux frères échangent des regards satisfaits, les familles des victimes ne savent plus si elles doivent hurler de rage ou s'écrouler en larmes.

Je regarde le juge, manifestement l'argument avancé porte.

Non ce n'est pas possible, ce monstre ne va quand même pas arriver à s'en tirer, parce qu'il paraît évident à tout le monde que ce frère sorti par miracle du néant est un complice, peut-être même a-t-il aidé à commettre tous ces meurtres !

La justice ça ne peut pas être ça ! La justice non, mais la loi oui, c'est bien ce qui se peint sur le visage des avocats des parties civiles et du juge.

Au-dessus de nous, la statue de la justice doit verser des larmes sous son bandeau !

Brusquement, je me rends compte que dans le remue-ménage généré par ce rebondissement, le père solitaire a disparu, il doit être aller pleurer de désespoir loin de tout ce simulacre de justice.

Peu à peu le calme revient, le juge et les avocats se concertent pour savoir comment faire pour éviter de relâcher un monstre, non deux monstres dans la nature.

Et voilà que le Père revient, il semble étrangement calme.

Il avance jusqu'au banc des familles et poursuit, sans être arrêté, sa marche vers le banc des accusés.

Là, toujours calmement il brandit une arme et comme au stand de tir, il tire. Une fois. Deux fois. Trois fois. Les jumeaux et leur avocat s'écroulent une fleur rouge en plein milieu du front.

Puis parfaitement serein le Père dépose l'arme, lève les mains, se retourne et adresse un grand sourire libéré aux familles des victimes.

La justice vient d'être rendue. Même si la loi elle n'y trouve pas son compte.

Au-dessus de nous, je suis sûre que la statue de la Justice sourit.

 

PS – Cette petite histoire m'a été inspirée d'un fait réel dont j'ai eu connaissance il y a maintenant très longtemps et qui m'avait particulièrement choquée à l'époque. Un homme reconnu par la victime qu'il avait manquée avait été relâché parce qu'il n'avait pas été possible de déterminer quel était le jumeau responsable de l'agression. Il y a peut-être maintenant des méthodes pour distinguer un jumeau d'un autre en dehors des empreintes digitales, je n'en sais rien. De même que n'étant pas juriste je n'ai guère de connaissance sur les textes de loi concernant le doute bien fondé et autres joyeusetés.

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 18:32
Après le 7777ème posté par Main verte, voici le 8888ème commentaire qui vient d'arriver, merci à InFolio. Elle aime notamment lire, vous trouverez donc plein de résumés intéressants dans sa bibliothèque, écrire et aider les autres à écrire. Elle m'a notamment aidé à réécrire un texte pour les Fanes de Carottes, un exercice très intéressant à pratiquer, je vous mettrais le texte en question prochainement. N'hésitez pas à lui rendre une petite visite.
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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 00:41
Voilà un thème, proposé par Photographe du dimanche, pas facile à transcrire en photo. Je vous mets donc deux photos d'un instrument hyper sophistiqué et très au point pour repérer la moindre odeur intéressante.
Dans l'article suivant, l'autre thème de la semaine "la vieillesse".




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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 00:40
Pour le thème de la semaine sur la vieillesse, voici une photo de famille qui date de janvier 1967. Je vous présente de gauche à droite : Mon arrière-grand mère Céline (84 ans) , sa "jeune" soeur Gabrielle (74 ans), moi (10 ans), la soeur jumelle de Céline, Zélie (84 ans aussi donc) et debout ma grand-mère (61 ans).



Moins de 10 ans plus tard je perdais ce super petit bout d'arrière grand mère et voilà un extrait du journal que je tenais à l'époque et qui parle de ce deuil, je n'ai rien modifié, juste fait quelques coupures pour que ça ne soit pas trop long. C'est incroyable le nombre de sensations que l'on peut oublier avec le temps.

14 juillet 1976
Aujourd'hui, fête nationale, cela aurait également dû être l'anniversaire de Mémère. Quel âge aurait-elle eu, je ne sais plus 94 - 95 ans ? Je ne sais plus au juste. Aurait eu, oui aurait eu, parce que Mémère est morte, c'est presque faux de dire ça, pas faux, mais étrange plutôt.
Elle était née le jour d'une fête nationale, elle est morte avec une autre fête : Noël. Je sais que j'aurais pû en parler plus tôt, je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait. Nous sommes près de 6 mois après, mais je me souviens très bien.
Mémé était arrivée quelques jours plus tôt et nous avait dit qu'il était fort improbable que nous revoyions Mémère vivante. Le 24 au matin, Claude nous téléphonait pour nous dire qu'elle était morte et que l'enterrement aurait lieu samedi.
Lorsque nous avons entendu la sonnerie, nous avons compris ou tout au moins pressenti. Mémé s'est mise à pleurer, Maman n'a rien dit. Moi, je me suis assise dans rien dire, sans savoir quoi faire, je n'ai même pas pleuré, et je n'ai pas ressenti de la peine à proprement parler. C'était un fait, et je m'étonne encore de ne pas avoir été plus profondemment touchée.
Il ne faut cependant pas me taxer d'insensibilité, me traiter de fille sans coeur, ce serait faux, j'aimais Mémère, mais je crois que nous vivons tous avec l'idée de la mort, elle fait si l'on peut dire partie de la vie et plus ceux que nous cotoyons sont âgés, plus la mort devient une éventualité proche, irréversible.
...
Pour quelqu'un d'âgé, la mort est toujours proche, on la sent, on l'accepte. Je crois qu'à ce moment je ne pouvais plus penser, des pensées floues sans suite s'enchevêtraient, peut-être est-ce une peine qui s'exprimait plus ainsi que par des larmes.
Le samedi fut un jour étrange, irréel. Le matin nous sommes arrivés chez Mèmère. Mémé repartie le 24 nous attendait, pauvre Mémé, elle l'aimait tant.
Le cercueil était dans cette petite chambre, toute petite chambre qui sent tellement drôle, avec ce gros édredon sur lequel j'adore sauter. Un cercueil clair, je n'arrive pas à m'imaginer Mémère là-dedans.
.....
Il a fallu pour terminer l'office défiler devant le cercueil, je ne puis dire Mémère, et le bénir avec le goupillon, là je dois dire que ça a été le plus dur, ce goupillon m'a semblé lourd, si terriblement lourd, j'ai senti ma tête tourner, je crois bien que j'ai failli m'évanouir. Ensuite la famille s'est réunie pour recevoir les condoléances, j'ai horreur, mais horreur de ces démonstrations. J'avais envie de pleurer, de dire à tous ces inconnus de partir, de nous laisser, ce sont eux qui rendent tout plus pénible et d'ailleurs combien y en a-t-il de sincères, ils rentreront chez eux et oublieront. Je détester serrer ces mains.
Ensuite, nous sommes montés à pied au cimetière, il faut avouer que les gens dans la rue ont encore le respect des morts presque tous ont salué, on ne peut pas dire qu'ils soient réconfortants, mais je les préfère aux autres
.....
Et puis, la vie a repris son cours normal, sans plus de difficuté et c'est vraiment déconcertant.
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