Pfff mauvaise joueuse !
«L’homme inventa des millions d’objets inutiles, généralement absurdes, tout cela pour produire parallèlement les quelques objets indispensables au bien-être du chat : le radiateur, le coussin, le bol, le plat à sciure, le pêcheur breton, le tapis, la moquette, le panier d’osier, et peut-être aussi la radio puisque les chats aiment la musique» Jacques Sternberg
Résumé decitre : Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd'hui âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à la biographe Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire ; et elle ne croit pas au récit de Vida. Les deux femmes confrontent les fantômes qui participent de leur histoire et qui vont les aider à cerner leur propre vérité. Dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné Du Maurier, ce roman mystérieux et envoûtant est à la fois un conte gothique où il est question de maisons hantées et de sœurs jumelles au destin funeste, et une ode à la magie des livres.
Résumé électre : Le treizième conte est le titre manquant d'une oeuvre écrite par la romancière Vida Winter, aussi célèbre que méconnue car très mystérieuse avec les journalistes sur ses origines. Un jour, Margaret Lea reçoit une lettre de Vida lui demandant d'écrire sa biographie. Vida réussit à éveiller sa curiosité en lui annonçant que son histoire est celle de fantômes et de gémellité... Premier roman.
Mon avis : Un excellent livre, j'ai A-DO-RE, il entre dans la catégorie de "mes livres à relire" (enfin le jour où j'aurais le temps, mais quand il sort en poche je me le prends). Le style est très agréable, l'écriture volontairement un peu désuète. On suit en parallèle l'histoire de Vida, les recherches et découvertes de Margaret sur Vida et sa jumelle, mais on découvre également l'histoire de Margaret elle-même. Ce roman parle d'amour, de haine, de fraternité, d'orgueil, de dissimulation, de folie, de peur, de tristesse, d'abandon, de mort, de dévouement, d'espoir, bref on ne s'ennuie pas une minute.
Petit à petit on s'aperçoit que l'on est mené en bateau mais c'est fait tellement subtilement que c'est arrivé à la fin du livre qu'on se dit qu'il faudrait le recommencer pour suivre à nouveau le jeu de piste qui nous était proposé. En fait rien n'est vraiment dissimulé, c'est simplement que l'on ne lit pas de manière suffisamment approfondie parce qu'on est emporté dans cette aventure qui ressemble à certains livres du XIXème (le côté gothique signalé dans le 1er résumé).
Pourquoi le titre "Le treizième conte", parce que Vida, dans ses débuts, avait écrit un roman intitulé "Treize contes de la métamorphoses et du désespoir" et qu'à l'édition il n'y en avait que 12. Qu'est donc devenu ce 13ème conte ? Existe-t-il ? De quoi parle-t-il ? C'est aussi une des énigmes du livre (je vous rassure elle est résolue à la fin).
Le treizième conte - Diane Setterfield
Deux citations de Margaret, qui se rapprochent beaucoup de ce que je ressens pour les livres.
"Pour moi, voir, c'est lire"
"La lecture ne m'avait jamais trahie. Avait toujours été la seule chose sur
laquelle je pouvais compter"
Allez zou on se refait un petit peu de Ch'ti avec cette berceuse.
Les paroles, pas de problème pour le refrain, vous devez connaître, ça se corse ensuite un peu pour les couplets.
Vous avez à la suite une vidéo avec la chanson en ch'ti et pour ceux qui veulent une traduction, une autre vidéo en français avec paroles style karaoké.
Dors, Min p'tit quinquin,
Min p'tit pouchin, Min gros rojin
Te m'fras du chagrin
Si te n'dors point ch'qu'à d'main"
Ainsi, l'aut' jour eun' pauv' dintellière,
In amiclotant sin p'tit garchon
Qui d'puis tros quarts d'heure, n'faijot qu'braire?
Tâchot d'linformir par eun' canchon
Ell' li dijot : Min Narcisse,
D'main, t'aras du pain n'épice
Du chuc à gogo
Si t'es sache et qu'te fais dodo !
{au Refrain}
Et si te m'laiche faire eun'bonn'semaine
J'irai dégager tin biau sarrau,
Tin pantalon d'drap, tin giliet d'laine...
Comme un p'tit milord te s'ras farau !
J't'acat'rai, l'jour de l'ducasse
Un porichinell' cocasse,
Un turlututu,
Pour jouer l'air du capiau-pointu...
{au Refrain}
Nous irons dins l'cour Jeannette-à-Vaques
Vir les marionnett's. Comme te riras,
Quand t'intindras dire : "Un doup pou' Jacques !"
Pa' l'porichinell' qui parl' magas
Te li mettras din s'menotte,
Au lieu d' doupe, un rond d'carotte !
It' dira merci !...
Pins' comme nous arons du plaisir !...
{au Refrain}
Et si par hasard sin maite s'fâche,
Ch'est alors Narcisse, que nous rirons !
Sans n'n'avoir invi', j'prindrai m'n air mache
J'li dirai sin nom et ses surnoms,
J'li dirai des faribolles
I m'in répondra des drôles
Infin un chacun
Verra deux pestac' au lieu d'un
{au Refrain}
Allons serr' tes yeux, dors min bonhomme
J'vas dire eun' prière à P'tit Jésus
Pou' qu'i vienne ichi, pindant tin somme,
T'fair'rêver qu'j'ai les mains plein's d'écus,
Pour qu'i t'apporte eun'coquille,
Avec du chirop qui guile
Tout l'long d'tin minton,
Te poulèqu'ras tros heur's de long !...
{au Refrain}
L'mos qui vient, d'Saint'Nicolas ch'est l'fête
Pour sûr, au soir, i viendra t'trouver
It' f'ra un sermon, et t'laich'ra mette
In d'zous du ballot, un grand painnier.
I l'rimplira, si tes sache,
D'séquois qui t'rindront bénache,
San cha, sin baudet
T'invoira un grand martinet
{au Refrain}
Ni les marionnettes, ni l'pain n'épice
N'ont produit d'effet. Mais l'martinet
A vit' rappajé l' petit Narcisse,
Qui craignot d'vir arriver l'baudet
Il a dit s'canchon dormoire...
S'mèr' l'a mis dins s'n ochennoire :
A r'pris sin coussin,
Et répété vingt fos che r'frain.
{au Refrain}
"Il est indispensable d'aller au collège. C'est le seul moyen d'apprendre ce qui n'a aucune importance" Edgar Watson Howe
"On commence à vieillir quand on finit d'apprendre" Proverbe japonais
C'était le thème de cette semaine. Maintenant vous connaissez une partie de mes goûts, pour moi la rentrée est littéraire. Tous ces livres ont été bichonnés
par nos magasiniers et maintenant ils vont aller rejoindre leurs rayonnages respectifs.
Longuement pétri pour l'assouplir et le rendre malléable.
Impitoyablement malaxé au rouleau pour être bien sûr qu'aucun grain trop gros ne subsiste et qu'aucune aspérité suspecte ne vous échappe.
Le plus terrible, passé encore et encore dans la pasta machine, dans un sens, puis dans l'autre, à des épaisseurs de plus en plus fines, aplati entre deux plaques froides (pour être sûr qu'il ne reste pas de bulles) de laquelle il se décolle avec délice mais appréhension et s'il fallait y retourner ? Pourvu que le résultat ne nécessite pas un nouveau passage entre les rouleaux de la machine.
Et cerise sur le gâteau, enduit, dégoulinant de fimo liquide, froide, visqueuse, collante...
Et enfin, la libération il n'y aura pas besoin d'un ponçage, tout va bien ouf, prochain passage l'année prochaine, le temps pour le pauvre petit pain de fimo de se refaire une santé et de reprendre un peu de volume.
Bon sang, mais qu'est ce qu'elle nous délire encore la Martine ???
Rien, je sors d'une mammographie, mais vous aviez dû comprendre, surtout vous les filles.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le travail de la Fimo allez faire un tour ici