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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 00:55

Donc hier, pour Jill Bill et sa Cour de Récré nous avons planché sur le prénom Jésabelle.

Il m'en a donné du fil à retordre ! C'était avant tout cette chanson de Piaf (et Aznavour et Guétary) qui s'imposait systématiquement à moi. Et reconnaissez que ça n'allait pas bien avec Bigorbourg.

Heureusement, j'ai eu l'idée d'aller regarder les paroles de plus près et j'ai redécouvert ces deux vers "Les souvenirs que l'on croit fanés, Sont des êtres vivants"

Comme en ce moment j'ai le nez plongé dans les vieilles photos de famille, et que parfois je ne peux pas m'empêcher de regretter de ne pas en savoir plus certaines d'entre elles, qui les a prises, où, quand, pourquoi et qui sont ces personnes, bref, Jezebel s'est transformée en Jésabelle et j'aimerais vraiment qu'elle me donne un coup de main pour que certains visages retrouvent un nom.

 

 

Jezebel... Jezebel...
Ce démon qui brûlait mon cœur
Cet ange qui séchait mes pleurs
C'était toi, Jezebel, c'était toi.
Ces larmes transpercées de joie,
Jezebel, c'était toi... Jezebel, c'était toi...

Mais l'amour s'est anéanti.
Tout s'est écroulé sur ma vie,
Écrasant, piétinant, emportant mon cœur,
Jezebel... Mais pour toi,
Je ferais le tour de la terre,
J'irais jusqu'au fond des enfers.
Où es-tu ? Jezebel, où es-tu ?

Les souvenirs que l'on croit fanés
Sont des êtres vivants
Avec des yeux de morts vibrants encore de passé
Mais mon cœur est crevé d'obsession.
Il bat en répétant
Tout au fond de moi-même
Ce mot que j'aime,
Ton nom...
Jezebel... Jezebel...

Mais l'amour s'est anéanti.
Tout s'est écroulé sur ma vie,
Écrasant, piétinant, emportant mon cœur
Jezebel... Mais pour toi,
Je ferais le tour de la terre,
J'irais jusqu'au fond des enfers
En criant sans répit,
Jour et nuit,
Jezebel... Jezebel...
JEZEBEL...

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 00:38

Dans la Cour de Récré de Jill Bill, avant de glisser la clé sous la porte pour les vacances, je vous propose de rencontrer Jésabelle.

Venez, suivez-moi dans la forêt de Bigourbourg et pour être plus exacte dans le petit coin où nichent les Papillanges. C'est parmi eux que nous allons trouver Jésabelle.

C'est une très curieuse Papillange, délicate d'apparence comme tous les autres mais, alors que ses frères et sœurs sont pleins de couleur, de vitalité et virevoltent dans tous les coins, Jésabelle est beaucoup plus réservée, presque transparente. Des cheveux comme du verre filé, un teint pâle, des ailes transparentes, elle semblerait presque maladive.

Mais, ça c’est le matin avant d’entamer sa journée de travail.

Tenez, justement la voilà qui s’envole. Attention, ne la perdez pas des yeux. Pour le moment, elle est tellement translucide qu’on ne peut la repérer qu’au léger scintillement d’air qu’elle laisse derrière elle.

Ah, elle s’arrête près d’une maison. Je crois qu’elle a trouvé de quoi s’occuper.

Une fenêtre est légèrement entrouverte, elle en profite pour se glisser doucement dans l’habitation et comme à Bigorbourg nous sommes invisibles et sans épaisseur empruntons lui le pas pour la voir à l’œuvre.

Sur quoi peut bien travailler Jésabelle ? Juste un petit rappel la Jésabelle historique était une vilaine manipulatrice, eh bien disons que la nôtre a aussi ce talent, mais, elle, c’est pour la bonne cause.

Installez-vous, vous allez comprendre.

Dans le salon, il y a installée dans un fauteuil confortable une grand-mère aux cheveux blancs qui doivent être tout doux au toucher j’en suis sûre. Près d’elle, assise sur le bras du fauteuil, il y a une petite fille aux cheveux raides comme des baguettes de tambour, sa main joue avec les cheveux de sa grand-mère et elle pose des questions, plein de questions.

Des questions sur quoi ?

Des questions sur les quelques vieilles photos en noir et blanc qui s’alanguissent sur les genoux de son aïeule.http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/papi210.jpg Des photos qui lui font demander avec des étoiles dans les yeux.

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/papi410.jpg« Pourquoi la dame a ce drôle de chapeau »

« Pourquoi la petite fille a des cheveux tout bizarres »

« Qui c’est ce monsieur, et cette dame, et ce bébé ? »

« C’est où cette maison ? »

« Et pourquoi elle a l’air triste la dame ? »

Et la grand-mère fouille dans sa mémoire, elle essaye de se rappeler pourquoi elle avait mis ce drôle de bibi, elle tente d’expliquer que cette dame c’est sa maman à elle et que si elle est triste c’est parce que la vie était dure pour les femmes seules, que cette petite fille malicieuse aux cheveux tout frisés c’est la maman de la fillette le jour de la remise des prix, que ce bébé, c’est, c’est … elle ne sait plus de qui il s’agit.

La petite fille s’impatiente, elle veut tout savoir pourquoi ? Et si ? Et mais ? Et comment ?

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/papi110.jpgVoyant l’air un peu désemparé de la vieille dame, notre Jésabelle s’approche, elle se met à tournoyer doucement autour de la tête blanche.

Et voilà, brusquement les souvenirs affluent, ils reprennent des couleurs, de la vie, les mots coulent facilement, le rire est proche des larmes, les larmes se transforment en rire. Et la petite fille bat des mains, toute heureuse de rencontrer sa maman à son âge, toute désolée de ne pas pouvoir serrer ce monsieur dans ses bras.

Et la grand-mère sourit, elle sait bien que la petite fille ne retiendra pas tout de seshttp://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/papi310.jpg histoires, qu’un jour elle sera heureuse de retrouver ces vieilles photos, mais tellement frustrée aussi de ne plus se souvenir des paroles qui allaient avec.

Voilà c’est ça le travail de Jésabelle, comme le dit la chanson « Les souvenirs que l'on croit fanés sont des êtres vivants » et elle, elle leur rend la vie.

Mieux encore, elle peut aussi atténuer les souvenirs tristes, ceux qui restent tellement plus présents dans l’esprit que les souvenirs heureux.

Et lorsque la fillette écarte les photos et se pelotonne sur les genoux de sa grand-mère pour un gros câlin complice, la petite Papillange reprend son vol et regardez comme elle a maintenant de belles couleurs, comme elle paraît pleine de vie ! Les souvenirs la nourrissent, comme ils nous nourrissent, alors gardons les bien précieusement, ils réchaufferont les jours tristes et ils perpétueront la mémoire des êtres aimés.

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/papi510.jpg

Photos familiales bien sûr alors de haut en bas et de gauche à droite :

Mon arrière-grand-mère et mon arrière-grand-oncle (enfin je crois) et bébé inconnu 1920/1930 

Ma mère à la remise de prix 1938 ou 39

Mon arrière-grand-mère et ma mère entre 1937 et 1940

Ma grand-mère en 1943

Et ma pomme en 1957-58

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 00:44

Puisque mes photos anciennes vous plaisent, je vous mets ici un mariage. Le seul où j'ai été demoiselle d'honneur. Il s'agit du mariage d'un cousin de mon père.

Je suis la plus petite des filles et le jeune homme à côté de moi avec cette ravissante barboteuse est mon cousin et on ne le sent pas vraiment concerné. Nous devons avoir 2 et 3 ans et demi je pense. La première photo est très classe, la deuxième beaucoup plus amusante.

 

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/img00710.jpg

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/img00810.jpg

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 00:25

En toute logique vous devriez vous retrouver en train de faire la danse de la pluie (euh je voulais dire du soleil) à la fin de cette chanson, c'est ce que j'ai fait de mon côté. J'adore les Pow Wow, quelles voix !

 

 

 

Ce chant de guerre qui monte sur la ville
Comme une prière à la lune qui brille
Rappelle à ceux qui dorment derrière les grilles
Qu'on peut toujours même si c'est pas facile

Devenir Cheyenne
Combattre quand même
Devenir Cheyenne
Regagner les plaines

Je veux te prendre au feu de mes tortures
Je veux te faire comprendre tout ce que j'endure
Je veux t'apprendre les signes, les peintures
Qui protègent mieux que toutes les armures

Devenir Cheyenne
Combattre quand même
Devenir Cheyenne
Regagner les plaines

Tu peux aussi quand la vie te malmène
Pousser le cri et devenir Cheyenne
Oublie les plumes, oublie les mocassins
Pas besoin de costume pour devenir indien

Devenir Cheyenne
Combattre quand même
Devenir Cheyenne
Regagner les plaines
Combattre quand même
Et briser ses chaînes
Devenir Cheyenne

Ce chant de guerre qui monte sur la ville Comme une prière à la lune qui brille Rappelle à ceux qui dorment derrière les grilles Qu'on peut toujours même si c'est pas facile Devenir Cheyenne Combattre quand même Devenir Cheyenne Regagner les plaines Je veux te prendre au feu de mes tortures Je veux te faire comprendre tout ce que j'endure Je veux t'apprendre les signes, les peintures Qui protègent mieux que toutes les armures Devenir Cheyenne Combattre quand même Devenir Cheyenne Regagner les plaines Tu peux aussi quand la vie te malmène Pousser le cri et devenir Cheyenne Oublie les plumes, oublie les mocassins Pas besoin de costume pour devenir indien Devenir Cheyenne Combattre quand même Devenir Cheyenne Regagner les plaines Combattre quand même Et briser ses chaînes Devenir Cheyenne Lire la suite: http://www.greatsong.net/PAROLES-POW-WOW,DEVENIR-CHEYENNE,13880.html
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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 00:30

Vaisseau de pierres

Par la foi des bâtisseurs

Grandi un arbre

 

Arbre et cathédrale

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 00:59

Fête de la musique oblige, c'était le thème de Vivre la Photo de cette semaine. N'ayant pas eu envie de me faire rincer à prendre des photos en extérieur, je me suis contentée de demander poliment son concours à un de mes chats !

Laquelle préférez-vous ?

 

mus3

 

mus1


Mus2

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 18:27

N'ayant pas envie de perdre mes articles dans ce qui s'annonce comme assez cataclysmique du côté d'OB, je suis en train de les copier vers Word. J'ai donc commencé par Bigorbourg. Et là, j'en reste coite, depuis août 2009, date du lancement par Bigornette du jeu "le Prénom du Mercredi" j'ai tapé avec mes petits doigts 96.000 mots ce qui représente environ 230 pages en caractère 10. Je ne remercierai jamais assez Bigornette et Jill Bill de m'avoir permis de m'inventer ce petit monde. Bon demain je continue mes sauvegardes !

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 00:35

Sherry nous veut en maillot pour son casse-tête. Alors plongeon dans les photos familiales !

 

Petite sirène fille (un peu floue, mais bon) et plus loin petite sirène mère.

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/m810.jpg

 

A gauche ma mère avec son beau maillot tricoté main (à noter que sous le maillot elle devait porter un corset !). Juste à côté d'elle mon arrière-grand-mère, de l'autre côte le grand garçon avec l'anneau et le maillot super sexy le cousin germain de ma mère, quand aux autres personnes, mystère et boule de gomme. Ces photos datent de juste avant la seconde guerre (ou au tout début).


http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/m210.jpg

 

Sur cette photo on devine mieux le corset !

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/m410.jpg

Ma mère et ma grand-mère hors de l'eau et dans l'eau (à noter également qu'ayant peur de l'eau l'une et l'autre, elles devaient très probablement faire semblant dans 40 centimètres d'eau). Photos probablement début des années 50.

 

Elles sont belles n'est-ce pas toutes les deux !


http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/m510.jpg


http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/m610.jpg

Moi, dans toute ma splendeur, à la mer (avec un petit copain ou une petite copine ?), près de la mer et à la piscine (toujours à noter, à la différence de ma mère, j'adore nager et ce depuis plus de 50 ans ! Je ne dirai pas que j'ai su nager avant de savoir marcher, mais c'est tout juste). Ces photos doivent dater de la fin des années 50, tout début des années 60.

 

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/m310.jpg

 

Admirez le sourire !

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/m111.jpg

 

http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/m710.jpg

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 00:01

Passant un certain temps à essayer de décrypter le langage inconnu et exotique parlé sur le forum en ce moment, je n'ai pas eu le temps de vous concocter un article ou de jouer avec mes photos. Mais heureusement, j'ai toujours quelques livres en réserve ! Bon ceci étant si je reste sur OB après l'installation de la nouvelle version (ce qui est loin d'être garanti) il me faudra bien une semaine pour rédiger un article, alors autant commencer à prendre l'habitude !

http://static.decitre.fr/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/9/7/8/2/7/0/9/6/9782709629270FS.gifLe mari - Dean Koontz

Résumé Decitre : On tient votre femme. On vous la rendra contre deux millions de dollars en liquide. Le jardinier paysagiste Mitchell Rafferty croit d’abord à une blague. Il était en train de planter des impatiences dans le jardin d’un de ses clients quand son portable s’est mis à sonner. D’un seul coup, banlieue paisible et soleil estival se font cauchemardesques. Le type qui parle à l’autre bout du fil est sacrément sérieux. Il détient la femme de Mitch et a donné son prix pour la rendre saine et sauve, se moquant totalement du fait que Mitch dirige une petite entreprise de deux employés et qu’il n’a aucun moyen de réunir une telle somme. Il est certain que Mitch trouvera un expédient. S’il aime suffisamment sa femme. Mitch l’aime suffisamment. Il l’aime plus que sa propre vie et n’a que soixante heures pour le prouver. De ses premières pages pleines de tension à son dénouement fracassant, Le Mari est un thriller qui vous gardera sous son emprise à travers chacun de ses rebondissements, de ses chocs et de ses révélations… jusqu’à ce que vous le refermiez, indubitablement changé. Après tout, c’est un roman de Dean Koontz. Et l’expérience est sans équivalent.
Mon avis : J'aime bien Koontz donc j'ai lu ce roman avec plaisir, mais ce n'est vraiment pas un de ses meilleurs. J'ai trouvé que Mitch et sa femme Holly réagissaient avec un peu trop de calme et d'à propos à une situation catastrophique. Bon d'accord, l'enfance de Mitch fait qu'il a tellement de comptes à régler qu'il est quasiment normal que l'enlèvement d'Holly soit la goutte qui fasse déborder le vase, mais je trouve qu'il apprend un peu trop vite à passer de l'autre côté de la "force".  Heureusement qu'ils sont tous les deux sympathiques parce que l'histoire en elle-même est un peu mince. Donc, si vous voulez découvrir le Koontz thriller je vous conseille plutôt l'excellent et glaçant "Intensity" et pour le Koontz fantastique les non moins excellents "Chasse à mort" ou "Les étrangers".

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 00:22

Et voilà Tarcise qui pointe son nez dans la Cour de Récré ! Enfin quand je dis son nez, c'est juste histoire de dire, jugez-en plutôt.

Madame Thècle se demande bien ce qui lui a pris lorsqu'elle a embauché Tarcise en tant que maître d'hôtel. Bon d'accord, lorsqu'elle l'a recueilli, il venait de se fracasser la tête sur sa belle vitrine.

Nous sommes d'accord, Madame Thècle n'y est pour rien si Tarcise est tête en l'air, mais bon peut-être que le reflet du soleil dans la vitre l'a ébloui le pauvre !

Quand elle le regarde c'est vrai qu'il a plutôt fière allure maintenant que sa grosse bosse a disparu. Fièrement dressé sur ses jambes, la taille bien prise, la tête haute, le regard un peu dédaigneux mais pas trop, un beau plumage noir et blanc.

Ziiiipppp je sens que vous venez de freiner, comment ça un beau plumage noir et blanc, il doit y avoir erreur, elle doit vouloir parler d'un bel uniforme noir et blanc.

Non, non j'ai bien écrit plumage et je le maintiens et non, n'allez pas tout de suite au plus simple, Tarcise n'est pas un pingouin, d'ailleurs, même à Bigorbourg les pingouins ne volent pas, d'autant que pour le moment il n'y a pas encore de pingouin. Breeefffff !!!!

Plumage disais-je donc !

Tarcise est un pigeon noir et blanc. Ce qui est assez peu banal c'est la disposition de ces couleurs. Le plastron blanc, le reste noir, avec sous le menton une tache noire du plus bel aloi qui fait comme un nœud papillon.

Ce doit être ça qui a conquis Thècle, ça et puis ayant le don de comprendre les animaux elle a deviné chez lui l'envie de rendre service. Parce que se pavaner en roucoulant pour mendier sa nourriture, et bien il en a un peu assez. C'est comme ça, Tarcise est un pigeon fier comme un paon, il a sa dignité !

Bon, il faut dire aussi que Thècle a un peu tendu le bâton pour se faire battre comme on dit. Alors qu'elle soignait sa bosse, elle a trouvé malin de lui dire qu'il avait une très belle livrée de maître d'hôtel et notre pigeon ayant beaucoup voyagé a deviné de quoi il s'agissait.

Il a donc fait du charme à Thècle et du charme roucoulant, c'est saoulant ! La pauvre Thècle ne voulant pas le mettre dehors encore tout dolent, a fini par céder (à mon avis ce pigeon a pris des cours de coercition auprès de certains chats, ceux qui sont les possessions de ces charmants petits animaux savent de quoi je parle).

Re-bref ! Voilà donc Tarcise, installé à l'entrée du salon de thé de Thècle qui attend les clients. Et justement en voilà ! Ils franchissent la porte et vont pour s'installer à une table libre, lorsqu'un Rooouuuuu péremptoire et interrogateur les arrête net. Satisfait d'avoir capté l'attention des arrivants, Tarcise descend de son perchoir et d'un pas de sénateur tout en tortillant du croupion (je sais c'est un pigeon très bizarre), il les précède jusqu'à la table convoitée et les laissent s'installer.

Ensuite il s'envole et ramène avec célérité la carte des douceurs qu'il dépose sur la table. Les invités sont étonnés, mais conquis aussi par ce drôle d'oiseau (au sens propre et littéral du terme) et puis ayant compris qu'il attend leur commande, ils s'amusent à se demander comment il va bien arriver à enregistrer et à transmettre leur choix.

C'est mal connaître l'ingéniosité de Thècle.

Lorsqu'ils énoncent leur commande, Tarcise se met à piqueter du bec ce qui ressemble à une machine à calculer posée sur le rebord de la table. Et voilà, comme dans les restaurants chinois, un gâteau ou une boisson correspondent à un chiffre et comme Tarcise n'a pas un cerveau de piaf, il a parfaitement retenu les équivalences. http://img237.imageshack.us/img237/2848/1337vs0.jpg

Lorsque la commande est complète, il appuie d'un rigoureux coup de bec sur un gros bouton vert et par le miracle de la technologie (ou de la magie ?), elle arrive en cuisine. Et Thècle n'a plus qu'à servir.

A la fin de la journée, Tarcise est un peu fatigué, il a le bec légèrement engourdi ce qui ne l'empêche pas de becqueter avec entrain le salaire en nature que Thècle, ravie en fin de compte de son maître d'hôtel, vient de lui servir.

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