Je profite que ma deux pattes est au boulot (faut bien qu'elle gagne de quoi me payer mes croquettes) pour vous expliquer ma dernière trouvaille pour la faire tourner en bourrique.
Direction la salle de bains le week-end. Ma deux pattes est une frileuse, faut dire que vous êtes pas gâtés vous les humains à vous balader avec un minimum de poils sur le dos.
Donc dans la salle de bains, elle allume un radiateur d'appoint, extra ce truc ça envoie de l'air chaud juste à l'endroit où je m'installe.
Bref, j'attends donc, bien au chaud et suffisamment loin de ce truc qui balance de l'eau, que ma deux pattes ait terminé de prendre sa douche (franchement prendre plaisir à se prélasser sous l'eau quand on arrive très bien à de débarbouiller avec sa langue, c'est un peu n'importe quoi, mais bon), qu'elle se soit séchée et bien enroulée dans son drap de bain et là !!! Le grand jeu, je m'étire et je miaule d'une manière déchirante et lui lançant un regard quasi désespéré. Là inutile de le dire bien sûr, elle craque et la voilà-t-y pas qui roucoule des "ma chatoune veut un câlin" "elle a quoi ma minette" enfin, vous voyez le truc, elle bêtifie, elle gagatise.
Elle me prend donc dans ses bras et commence à me câliner, mais, comme je gigote pour qu'elle me gratte là ou je veux et pas là où elle peut, vous voyez le subtil distinguo, elle est obligée de s'asseoir sur le rebord de la baignoire pour m'installer confortablement sur ses genoux et me poupougner comme il faut. Vous avez compris bien sûr que c'est moi et uniquement moi qui est installée confortablement.
Pour tout vous dire, ma deux pattes n'est pas bien grande, donc quand elle assise sur le rebord de la baignoire, il faut qu'elle se mette sur la pointe des pieds pour que ses genoux soient à l'horizontale, toujours son souci que je sois installée confortablement.
Donc, non seulement elle a mal aux orteils, mais ensuite hop crampes dans les mollets (faut pas qu'elle se plaigne grâce à moi elle les muscle) et bien sûr à la fin le bord de la baignoire, ben, c'est pas confortable pour ses fesses. Et malgré tout ça elle continue à me gratouiller, à me caresser. C'est pas beau ça ?
Mais attention, hein, je fais pas ma mijaurée, je ronronne alors forcément elle résiste vaillamment à l'inconfort de sa position. Mais comme toutes bonnes choses, il y a une fin. A un moment donné, pouf les jambes lâchent alors elle me reprend dans ses bras et me repose, avec moult excuses, devant le radiateur.