La ville qui cessa de respirer - Kenneth Harvey
3ème de couverture : Bareneed, petit port de pêche de Terre-Neuve. Récemment divorcé, Joseph Blackwood revient dans sa ville natale passer ses vacances avec sa fille Robin. Ils font la connaissance de leur voisine, qui vit dans le souvenir de son fiancé disparu et entretient des liens particuliers avec les esprits. Dès lors, les évènements étranges s'enchaînent : Robin se lie d'amité avec le fantôme d'une petite fille morte des années auparavant. Les habitants de Bareneed meurent d'asphyxie les uns après les autres. La mer dégorge une foule de créatures mythologiques et les corps de ceux qu'elle a un jour engloutis.
Mon avis : Alors là voilà le type même du résumé mal fichu. Je me demande si ceux qui les rédigent ne lisent pas en très mauvaise diagonale les livres. Bon la voisine a en réalité perdu mari et enfant, enfant qui a disparu il y a 18 mois (et pas des années) et qui est le petit fantôme avec qui Robin se lie d'amitié. Celle qui vit dans le souvenir du fiancé disparu et voyait les esprits (parce que au début du roman ça fait plus de 30 ans qu'elle n'en voit plus) est une vieille demoiselle du village un peu plus loin. Les habitants ne meurent pas asphyxiés (en fait seulement 3 y passent), mais ils tombent dans le coma. La dernière phrase est la seule à peu près juste. Bref, ajoutons à cela les personnages suivants : Kim la mère de Robin, Claudia la voisine et Jessica sa fille disparue depuis 18 mois et devenue fantôme, Doug Blackwood l'oncle de Joseph et Ronce sa chienne, le Docteur Thompson et sa chatte Agatha, Miss Eileen Laracy la vieille demoiselle qui attend son fiancé disparu en mer, le Sergent Chase et le Capitaine French qui viennent à la rescousse et essayent de sauver le village, Rayna Prouse une des habitante tombée dans le coma, Tommy Quilty enlevé par les fées et qui réalise, ainsi que Robin d'ailleurs, des dessins prémonitoires. En résumé, un roman fantastique plein de rebondissements avec des personnages très divers, des idées intéressantes sur le modernisme et son retentissement sur la vie et les traditions. L'action s'étale sur une semaine. Agréable à lire mais je n'irai pas comparer ce livre à ceux de King comme c'est indiqué dans une critique du Publishers Weekly.