Les gènes de la violence - Michel de Pracontal
Petit extrait : "On gouvernait par l'émotion, non par la raison" Bien vu non ?
Résumé Decitre : Dans un parking
parisien, un adolescent découvre un sac en plastique contenant le corps d'une femme. L'assassin lui a ouvert la poitrine, a retiré son coeur, l'a scalpée et écorchée. Lorsqu'un deuxième meurtre
similaire se produit, la police et la presse comprennent qu'un serial killer opère dans Paris. D'une habileté diabolique, "l'Inca", comme le surnomment les médias, ne laisse aucune piste.
L'enquête de la Brigade criminelle piétine. La psychose monte. Le célèbre neurobiologiste Alfred Lacasse affirme que le meurtrier agit sous l'effet d'une hormone produite par un gène tueur ".
Partisan d'une politique ultrasécuritaire, Lacasse prétend que la science permettrait de dépister au berceau les futurs serial killers. Il cautionne le projet de loi Sécurité et transparence ",
présenté par le président de la République, Lilian Albemuth, que l'opposition dénonce comme liberticide. Paul Bertillon, journaliste scientifique à L'Hebdo, magazine d'actualité, cherche à
prouver que Lacasse est un imposteur.
Sa compagne, Marie, qui travaille sous la direction du neurobiologiste, disparaît mystérieusement. Prêt à tout pour la sauver, Paul se lance dans une contre-enquête " sur l'Inca. S'agit-il
vraiment d'un mutant de la criminalité, comme le suppose le docteur Berg, spécialiste des tueurs en série ? Recourant à des méthodes extrêmes pour résoudre l'énigme, Paul va faire une découverte
stupéfiante : ce qui semblait une histoire criminelle se révèle un complot monstrueux. Mais le journaliste pourra-t-il révéler la terrible vérité ? Une histoire de tueur en série qui renouvelle
le genre en mêlant enquête policière et thriller politique. D'autant plus terrifiante qu'elle s'appuie sur une documentation rigoureuse.
Mon avis : Un excellent policier français qui nous seulement nous fait découvrir la façon de fonctionner de la police française, parce qu'il faut bien reconnaître qu'avec les séries américaines, on sait peu de choses de notre propre police. Pour ce qui est du côté politique "toute ressemblance avec la politique actuelle n'est peut-être pas totalement fortuite" et pour tout dire ça fiche la frousse. Comme dit Anne Roumanoff "on ne nous dit pas tout". Bon quand on est pas trop naïf on se doute bien qu'il existe des choses pas claires dans notre pays, mais quand on suit Michel de Pracontal on se demande si on est pas encore bien trop naïf. Par rapport au résumé il est intéressant de noter que Marie disparaît à la page 230 sur 280. En revanche c'est dommage que l'équipe de police chargée de l'affaire ne soit pas mieux présentée, notamment la tête brûlée Sandrine Dupin (dite Augustine en hommage à Allan Poe) qui mène une enquête en parallèle. Autant le dire, le dénouement est pour le moins percutant et pas vraiment rassurant, nous serions manipulés ? Mais non voyons, encore que. J'ai dévoré !