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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 00:56

"Faire du jardinage, c'est participer activement aux mystères les plus profonds de l'univers" Thomas Berry
"C'est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes" Jean Anouilh

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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 00:26
Est pas de citation aujourd'hui, j'ai la flemme et je ne voudrais rien mettre qui vous aide à trouver  trop facilement ma petite devinette. Ou si tiens peut-être "le clou qui dépasse attire le marteau", ça devrait pas trop aider quand même.
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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 00:35
Dans les bois éternels - Fred Vargas

"Pas du tout, dit Adamsberg qui se retrouvait brusquement nanti de sept cadavres sous les pieds et d'une revenante à tête de noix".

"Navré, Danglard. J'avais rendez-vous impérieux, et pris depuis un an.
Avec ?
Avec le printemps. Si vous le négligez, il est capable de s'en aller bouder".

"Les vieilles mamans, dit Adamsberg. Si seulement le monde pouvait ressembler aux rêves des vieilles mamans".

"Parce que c'est notre boulot, de finir les histoires. Si vous voulez les commencer, redevenez professeur. Si vous voulez les achever, restez flic".

"La taille. Croyez-vous que la taille change quelque chose à la réflexion, quand la tête est séparée des pieds par 1,90 mètres ? Quand le sang a tout ce chemin à faire pour monter et descendre ? Croyez-vous qu'on pense alors plus purement sans que les pieds ne s'en mêlent ? Ou à l'inverse, un gars minuscule penserait-il mieux que les autres, de manière plus rapide et plus concentrée ?"

"Oh, n'insultez jamais une femme qui tombe, qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe".

"La télévision du café retransmettait un match de football bruyant. Le commissaire regarda un moment les hommes qui couraient en tous sens sur le gazon, dont les mouvements étaient passionnément suivis par les clients qui mangeaient tête levée vers l'écran. Adamsberg n'avait jamais compris cette affaire de match. Si cela plaisait à des gars de lancer un ballon dans un but, ce qu'il pouvait très bien comprendre, à quoi bon installer tout exprès une autre bande de gars en face pour vous empêcher de lancer ce ballon dans le but ? Comme s'il n'existait pas, à l'état naturel, assez de gars sur terre qui vous empêchaient sans cesse de lancer vos ballons où cela vous chantait".

"Tout se sait, et surtout, ce qui se tait".

"C'est le principe de la noix. Vous appuyez dessus, et cela se casse. Essayez donc de casser du miel".

"Mais cela reste une histoire. Et les histoires sont écrites pour les empêcher d'advenir dans la vie".

"C'est une chose de mourir, dit Robert. Mais quand on n'a pas vécu, c'est pis".

"La brusquerie d'une sensation n'est que le terme d'une progression cachée, qu'on a pas forcément perçue".

"C'est difficile de se concentrer dans le vide".

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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 00:27
"Existe-t-il pour l'homme un bien plus précieux que la santé ?" Socrate
"Etre en bonne santé, c'est pouvoir abuser de sa santé impunément" Michel Tournier
"Soyez vilain ou soyez beau, pour la santé, c'est kif-kif bourricot" Alphonse Allais
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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 00:22

"Tu ne peux pas tout enseigner à un homme, tu peux seulement l'aider à le trouver en lui" Galilée
"On le sait que c'est l'intention qui compte, mais ça aide de la farcir d'un brin de discernement, de temps en temps" Antonine Maillet

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 00:03
"La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée" Platon
"Musique : une pompe à gonfler l'âme" Milan Kundera
"La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots" Richard Wagner
"La beauté, c'est aussi la musique" Bernard Werber
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 00:30

Jeu


"Tricher au jeu sans gagner est d'un sot"
Voltaire 
"Le jeu, c'est tout ce qu'on fait sans y être obligé" Mark Twain
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 00:22

«L’homme inventa des millions d’objets inutiles, généralement absurdes, tout cela pour produire parallèlement les quelques objets indispensables au bien-être du chat : le radiateur, le coussin, le bol, le plat à sciure, le pêcheur breton, le tapis, la moquette, le panier d’osier, et peut-être aussi la radio puisque les chats aiment la musique» Jacques Sternberg

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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 00:04

Le treizième conte - Diane Setterfield

Deux citations de Margaret, qui se rapprochent beaucoup de ce que je ressens pour les livres.
"Pour moi, voir, c'est lire"
"La lecture ne m'avait jamais trahie. Avait toujours été la seule chose sur laquelle je pouvais compter"

Et un long extrait du roman pour ceux qui auront un petit moment à lui consacrer, en espérant qu'il leur donnera envie de se plonger dans le livre. C'est Vida qui parle.
"Avez-vous jamais vu ce portrait de Dickens dans son bureau ? Peint par un certain Buss, je crois. J'en ai une reproduction quelque part, je vous la chercherai. Bref, sur ce portrait, l'écrivain a éloigné sa chaise de sa table de travail et somnole, les yeux clos, son menton barbu reposant sur sa poitrine. Il est en pantoufles. Autour de sa tête, des personnages de ses romans flottent dans l'air comme de la fumée de cigare ; certains se pressent au-dessus des papiers qui jonchent le bureau, d'autres sont derrière lui, ou encore sont descendus presque jusqu'au sol, comme s'ils se croyaient capables de tenir tout seuls sur leurs pieds. Et pourquoi pas ? Ils sont dessinés du même trait ferme que celui utilisé pour le romancier, alors pourquoi ne seraient-ils pas aussi réels que lui ? Ils le sont en tout cas davantage que les livres qui remplissent les rayons, à peine esquissés d'un trait ici et là et fondus à certains endroits dans le néant de l'arrière-plan.
Pourquoi évoquer ce tableau maintenant ? La raison pour laquelle j'en conserve une image aussi nette est qu'il me semble représenter de manière adéquate la façon dont j'ai mené ma propre vie. Je me suis enfermée dans mon bureau avec les créatures de mon imagination. Pendant près de soixante ans, j'ai épié en toute impunité la vie de gens qui n'existaient pas. Sans scrupule aucun, j'ai glissé un oeil dna sles coeurs et les cabinets de toilette. Je me suis penchée au-dessus de leur épaule pour suivre la plume de ceux qui rédigeaient des lettres d'amour, des testaments ou confessions. J'ai regardé les amants s'aimer, les meurtriers tuer et les enfants jouer à faire semblant. Prisons et bordels m'ont ouvert leurs portes ; galions et caravanes m'ont fait traverser les océans et les déserts ; j'ai commandé aux siècles et aux continents. J'ai révélé les félonies des puissants et j'ai été le témoin de la noblesse des faibles. Je me suis penchée si près des dormeurs dans leur lit qu'ils auraient pu sentir mon souffle sur leur visage. J'ai été témoin de leurs rêves.
Mon bureau est peuplé de personnages qui attendent que je les raconte. Des gens imaginaires, qui aspirent à vivre, tirent sur ma manche en criant : "A moi, maintenant ! Allez ! C'est mon tour !" Et je dois choisir. Une fois la sélection faite, les laissés-pour-compte attendent patiemment six mois, un an, que je termine mon histoire, puis les cris reprennent de plus belle.
Et maintes fois, pendant toutes ces années d'écriture, j'ai levé la tête de ma page -à la fin d'un chapitre, au cours d'un moment de réflexion après une scène tragique, ou simplement pendant que je cherchais le mot juste-, et j'ai aperçu un visage à l'arrière de la foule. Un visage familier. Teint pâle, cheveux roux, yeux verts et regard fixe. Je sais exactement qui elle est, et néanmoins je suis toujours aussi surprise de la voir. Chaque fois, elle a réussi à me prendre de court. Souvent, elle a ouvert la bouche pour me parler, mais pendant des décennies, elle était trop loin pour que je l'entende, et puis dès que j'étais consciente de sa présence, je détournais les yeux et faisais semblant de ne pas la voir. Je ne pense pas qu'elle s'y soit jamais laissé prendre.
Les gens voudraient savoir ce qui me rend si prolifique. Eh bien, c'est elle. Si j'avait pour habitude de commencer un nouveau livre cinq minutes après avoir terminé le précédent, c'était parce que lever les yeux de mon bureau ne fût-ce qu'un instant risquait de m'obliger à croiser son regard.
Les années ont passé ; et le nombre de mes livres sur les rayons des librairies a grandi, et, du même coup, la foule des personnages qui flottaient dans l'air de mon bureau s'est clairsemée. Avec chaque nouveau livre, les clameurs ont diminué d'intensité autour de moi, l'impression de tumulte dans ma tête s'est atténuée. Les visages qui se pressaient pour réclamer mon attention se sont raréfiés, mais toujours, à l'arrière du groupe, se rapprochant un peu plus à chaque nouveau livre, elle était là. La fille aux yeux verts. Qui attendait.
Le jour est arrivé où j'ai terminé la version définitive de mon dernier livre. Ecrit la dernière phrase, placé de dernier point. Je savais ce qui allait se passer. Le stylo m'a glissé des doigts, et j'ai fermé les yeux. "Alors, l'ai-je entendue dire, mais peut-être était-ce moi qui parlais : "Nous voici enfin seules toutes les deux".
J'ai essayé d'argumenter. "Ca ne marchera jamais, lui ai-je dit. C'est trop vieux, je n'étais qu'une enfant, j'ai oublié". Histoire de gagner du temps. Et elle de répondre : "Mais moi, je n'ai pas oublié. Rappelle-toi le jour où…"
Même moi, je reconnais l'inévitable quand j'y suis confrontée. Et je n'avais pas oublié.
La faible vibration qui agitait l'air est retombée. J'ai cessé de regarder les étoiles pour me tourner vers Miss Winter. Ses yeux verts fixaient un point dans la pièce, comme si, à cet instant même, ils revoyaient l'enfant aux yeux verts et aux cheveux cuivrés.
La fille, c'es vous.
Moi ? Les yeux de Miss Winter quittèrent lentement l'image fantomatique de l'enfant pour se poser sur moi.
Non, elle n'est pas moi. Elle est… hésita-t-elle. Elle est celle que j'étais autrefois. Cette enfant-là a cessé d'exister il y a longtemps, très longtemps. Sa vie s'est achevée la nuit de l'incendie aussi sûrement que si elle avait péri au milieu des flammes. La personne que vous avez devant vous aujourd'hui n'est rien.
Mais votre carrière… Les nouvelles…
Quand on n'est rien, on invente. Pour combler le vide."
Et voilà le fameux portrait de Dickens.
Dickens' Dream - Robert W. Buss (1804-1875)
 

 
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 00:19
"Ceux qui disent dormir comme un bébé, en général, n'en ont pas" Léo Burke
"Nous devons dormir pour donner assez de place au rêve" Erik Orsenna
"Un enfant endormi est bien le plus beau, le plus tendre et le plus plaisant spectacle qui puisse s'offrir à des yeux humains" Stijn Streuvels
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