Un grand classique des ateliers d'écriture ça. J'en ai profité pour "tailler un costard" à ces fichus contes que je déteste, que je hais, que j'exècre, j'ai nommé "La petit fille aux allumettes" et "le vilain petit canard" !
Noël était là. La fillette affamée et transie errait dans les rues cherchant à vendre des allumettes. Bien sûr personne n'était intéressé. Et les gens passaient indifférents à sa souffrance.
Elle croisa un drôle de canard gris tout effrangé qui, comme elle, était persécuté par tous.
Qu'à cela ne tienne, prolétaires de toutes races unissons-nous !
A la lueur d'une allumette que la fillette frotta, le canard se faufila dans une maison. Bientôt il en ressortit tenant dans son bec une belle assiette avec du gâteau qu'ils se partagèrent.
Plus loin, crac, une autre allumette permit aux deux complices de se faufiler dans une autre demeure cossue et de s'emparer d'un manteau douillet pour elle et d'une écharpe pour lui.
Encore quelques pas et une autre allumette et hop, un cadeau pour chacun d'eux.
Enfin, ils arrivèrent devant la maison du plus gros notable du bourg, celui-là même qui prenait plaisir à martyriser la fillette et à voler dans les plumes du pauvre canard.
Ils se regardèrent, l'enfant craqua une dernière allumette, la glissa allumée dans la boîte et jeta le tout sur le magnifique sapin qui ornait le grand hall.
Celui-ci s'enflamme, mettant le feu à l'ensemble de la bâtisse.
La fillette et le canard regardèrent avec plaisir ce feu de joie qui leur réchauffait le corps et le coeur.
Il faut bien que ce soit Noël pour tous.