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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 00:53

 

Pour Lajémy je dirais aujourd'hui "Ah les joies du camping".

Tout a commencé (non pas par un raccourci que jamais nous ne trouvâmes, ça c’est David Vincent) par un été où la maison familiale de mon père avait été réquisitionnée par mon oncle, ma tante et mes cousins qui avaient changé leur date de vacances et comme ils étaient plus nombreux que nous trois, ils ont eut la préséance. Mon père tenant absolument à passer son mois de vacances dans ch’Nord (le Pas de Calais en réalité), ne fit ni une, ni deux, il acheta une tente d’un beau bleu, tout confort (avec cuisine, salon et chambre) une Maréchal il me semble et tout le matériel qui allait avec.

Après ses premières vacances sous la tente (je devais avoir moins d’une dizaine d’années à l’époque), il trouva bête que ma mère, ma grand-mère maternelle et moi-même ne profitions pas de la-dite tente pendant l’autre mois de vacances où il devait travailler.

Or donc, nous nous retrouvâmes tous les mois de juillet en camping. Je ne vous raconte pas le montage de la tente, c’était du sport et du grand art, parce que faire correspondre entre eux les piquets, les montants métalliques et la toile de tente plus la tente chambre intérieure, ben c’était du sport. Inutile de dire que ma grand-mère et moi-même évitions de nous mêler de l’affaire.

Deux histoires me reviennent tout particulièrement en mémoire.

La première : je venais de terminer mon année de 6ème et nous étions partis laissant derrière nous un jeune voisin au teint bizarrement rouge. Las, il avait la rougeole le bougre (à l’époque le vaccin ROR n’existait pas ou était peu pratiqué) et donc cet affreux chameau que je ne pouvais pas supporter n’avait rien trouvé de mieux que de me filer sournoisement sa maladie. A peine installées, je commençai à me sentir mal, chaud, froid, nausées, puis apparition de rougeurs très, très suspectes. Je suppose qu’un médecin est venu m’examiner mais j’étais tellement dans le cirage que ne me souviens que des tremblements de froid incoercibles qui me tenaient recroquevillée sur mon lit de camp enroulée dans tous les duvets qui me tombaient sous la main alors qu’il devait bien faire une trentaine de degrés sous la tente. Mais le pire, étaient les infâmes tisanes à la queue de cerise que mère et grand-mère s’entêtaient à me faire avaler à mon grand dam. Bref, il me fallu une semaine pour émerger et profiter des vacances. Nos voisins furent un peu étonnés de voir brusquement apparaître une gamine toute blanche venue de nulle part !

La deuxième : en fait, l’aventure se reproduisit à plusieurs reprises. Le camping c’est bien mais quand la tempête se lève au bord de la mer (notamment en bord de Manche), ben faut s’accrocher et je ne parle pas au sens figuré, mais bien littéral du terme. Lorsque le vent arrivait en rafale, il essayait de se glisser dans la tente pour arracher piquets et poteaux. Ma mère et ma grand-mère ont ainsi passé quelques nuits difficiles cramponnées aux piquets centraux pour empêcher la tente de s’envoler. Et moi pendant ce temps-là ? Eh bien http://www.coloriage-dessin.com/coloriage_img/coloriage-camping-1230293157.gifje dormais comme une bienheureuse, les éléments déchaînés ont sur moi un effet calmant. Je me réveillais donc le lendemain matin fraîche comme une rose mais parfois assez curieusement j’avais changé de côté du lit, lorsque l’arrière de la tente se soulevait, que la pluie mouillait la chambre, dans un état second je prenais mon oreiller, changeais de place et je me rendormais aussi sec (enfin façon de parler). J’étais toujours étonnée le lendemain matin de voir mes mère et grand-mère réduites à l’état de zombis et de voir les tentes voisines par terre.

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 00:35

Allez zou, on essaye d'être aussi souple que nos amis à 4 pattes !

 

 

 

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 00:36

Dur, dur les vacances, pas le temps de toucher terre, alors hop, je puise dans mes résumés de lecture. Je vais quand même essayer de me fendre un peu pour le camping de Lajemy

Le miroir de Cassandre - Bernard Werber

http://www.decitre.fr/gi/22/9782226194022FS.gifRésumé Decitre : Et vous, que feriez-vous si vous vouliez voir le futur et que personne ne vous croie ?

Mon avis : Succint comme résumé n'est-ce pas ? Bon pour vous en dire un peu plus nous suivons Cassandre, 17 ans, orpheline et n'ayant plus aucun souvenir de sa vie avant ses 13 ans. Cette jeune demoiselle fait de rêves prémonitoires d'attentats, mais comme la Cassandre antique personne ne la croit. Après s'être enfuie de son pensionnat elle s'installe dans une décharge publique et rejoint une petite communauté de marginaux, Kim le même âge qu'elle un génie de l'informatique, Esméralda la "présidente", Orlando le chasseur et Fetnat le chaman. Bien sûr tout ce petit monde a des choses à cacher et les choses ne sont pas toujours faciles pour Cassandre, mais c'est une demoiselle qui du cran et de la suite dans les idées, notamment comprendre d'où lui vient ce don pour le moins encombrant. Cerise sur le gâteau on ajoute au tout une bande de terroristes. Après la déception des Werber précédents, je dois dire que celui-ci est un peu plus intéressant, dommage que vers la fin il recommence à s'emballer sur des théories philosophiques sur l'intérêt ou non de sauver la race humaine (en ce qui me concerne la réponse est négative! Mais bon, son petit groupe de personnages est amusant, c'est déjà ça !


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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 00:31

Darling Jim - Christian Mork
http://www.decitre.fr/gi/15/9782268068015FS.gifRésumé Decitre : Castlebownbere - Irlande - " Il n'y a pas si longtemps ".
Lorsqu'on retrouve Moira Hegarty et ses deux nièces, Fiona et Roisin, assassinées sauvagement, les habitants sont sous le choc. Ces meurtres demeurent un mystère jusqu'au jour où Niall, le jeune postier du village, récupère une enveloppe contenant le journal intime de Fiona. C'est en lisant son histoire qu'il découvre l'existence de Jim Quick : un seanchai, conteur de légendes irlandaises. Il comprend vite que Jim, au charme vénéneux, sème la mort sur sa route.
Mais y aurait-il un lien entre son passage dans les villes et la disparition de jeunes filles ? Quel est cet homme-loup dont il narre les méfaits, le soir, dans les pubs enfumés ? Thriller sensuel aux accents gothiques, Darling Jim emmène le lecteur aux confins du fantastique dans un récit haletant.

Mon avis : Bon d'abord ce n'est pas à Castlebownbere, mais dans une ville près de Dublin que l'on retrouve ces trois femmes, ça a quant même un peu d'importance dans la mesure où Niall, le postier qui retrouve le journal de Fiona ne connait pas du tout la ville d'origine des victimes, pas plus que celles-ci et que s'il s'embarque dans cette histoire c'est justement pour découvrir la vérité sur elles. Le découpage du roman est très intéressant. D'abord les découvertes macabres et le semblant d'enquête, ensuite la lecture du journal de Fiona dans laquelle on se plonge avec autant d'attention de Niall. Puis, l'enquête plus que mouvementée de celui-ci dans le village de Fiona et la découverte du journal de la deuxième soeur Roisin, et enfin les dernières découvertes de Niall qui vont orienter sa vie dans une nouvelle voie. Au travers de ces deux journaux, on découvre la vie dans un petit village irlandais bouleversée par l'arrivée d'un conteur très particulier et pas vraiment sympathique bien qu'adulé par tous. Par tous sauf par les trois soeurs (eh oui, il manque un journal), trois soeurs très différentes mais qui s'aiment tendrement et qui se serreront les coudes jusqu'à une fin funeste à laquelle leur tante devenue folle n'est pas étrangère. Il y a effectivement un petit côté fantastique dans ce livre qui nous est offert par le seanchai au travers d'un conte d'homme loup qui fait que l'on se demande si lui-même ... Bref un roman qui sort de l'ordinaire et qui est très prenant.


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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 00:14

Rediffusion de fin 2008

Il se sent bien fatigué ce matin Saint Matthieu (NDLR : Pour bien comprendre la suite de l'histoire et pour les ignorants en hagiographie, sachez que Saint Matthieu est le saint patron des comptables, des banquiers et des changeurs). Il faut dire q'uil vient de consulter le planning et il a un sacré boulot qui l'attend aujourd'hui.

Il entasse sur son diable (NDLR : Je n'y suis pour rien si ça s'appelle comme ça) les dossiers du jour et se dirige en soupirant vers son bureau.

Il s'installe au milieu de son capharnaüm (NDLR : C'est au poste de douane de Capharnaüm que Matthieu exerçait son boulot et c'est là que Jésus l'a recruté. Et si ce mot désigne aussi un gros bazar c'est qu'il doit y avoir une raison), il allume son ordinateur, se branche sur sa session et appuie sur le bouton d'appel des clients.

Le panneau d'affichage de la salle d'attente indique "n° 53 bureau SM" (NDLR : Non pas pour sado-maso, mais pour Saint Matthieu faut tout vous expliquer).

Arrive une pétillante vieille dame, elle présente ses papiers et décroche à Saint Matthieu un sourire radieux bien qu'édenté.

"Alors voyons : un mari mort à la guerre, a élevé seule ses 4 enfants, n'a jamais baissé les bras, à la retraite a fait du bénévolat. Bon, quelques petits larcins dans les magasins pour nourrir ses enfants, on ne va pas chicaner pour ça. Allez sur 100 je vous donne 90, voilà votre ticket pour l'entrée au Paradis, suivez les flèches dorées marquées au sol".

Remerciements émus de la première cliente.

Ensuite trois cas pas au top, de la lâcheté, de l'égoïsme, tout ça ce sont des points en moins et avec seulement 50 points un petit stage au purgatoire ne sera pas superflu.

"n° 1007" (NDLR : Eh oui, déjà faut pas croire ça dépote là-haut, même s'ils ont l'éternité devant eux).

Arrive un homme un peu rondouillard et une bonne bouille, il présente ses papiers.

Saint Matthieu épluche "Eh dites, il manque la fiche de l'année 1942, pas normal ça !"

Le monsieur pâlit un peu.

"Bon je contrôle sur ma base de données. Oh, oh, 1942 rafle du Vel d'hiv. Dites, non seulement vous avez raflé, mais vous avez drôlement fouillé pour que personne ne vous échappe. Désolé mais là vous perdez 80 points d'un coup".

"Mais" balbutie le monsieur "j'ai fait un bon mariage, j'ai bien éduqué mes enfants".

"Exact c'est par ça qu'il vous reste 20 points, mais les objets volés aux juifs et les enfants envoyés au massacre, ça se paye".

"Pourtant je n'ai pas été le seul à les emballer, et puis c'était les ordres, et j'ai vu que vous aviez laissé passer un collègue".

"Oui, mais lui il s'est arrangé pour laisser filer des enfants, ça lui a valu des points en plus. Désolé en ce qui vous concerne c'est le ticket direct pour les pays chauds".

Saint Matthieu appuie sur un bouton et une trappe s'ouvre sous les pieds du bonhomme.

"Chaud devant" rigole Saint Matthieu "amusez-vous bien avec celui-là".

"Merci Matt" lui répond-on.

Débarque ensuite une femme adultère qui n'en mène pas large.

"Je sais, je sais, je n'aurais pas du tromper mon mari".

"Bof, il vous délaissait et puis vos amants vous les choisissiez par amour. Vous savez ça, Jésus il apprécie et n'oubliez pas que Marie Madeleine est une bonne copine. Pour le reste on dira passable 60 points ça passe juste".

"Et mon mari ?" s'inquiète la dame "il a eu des maîtresses aussi, il est passé alors ?"

"Ah lui, non direct au sous-sol".

"Mais pourquoi ? Il a fait comme moi".

"Si on veut, mais lui pas d'amour là-dedans et des pratiques franchement ignobles notamment avec des enfants, alors ça n'a pas fait un pli, il est parti bronzer et comme en plus il vous maltraitait, ça lui a fait un paquet de points en moins".

Ensuite une petite pause autour de la machine à café où les Saintes et les Saints échangent potins et souvenirs.

"La tête à Torquemada quant on l'a envoyé se faire rôtir, trop drôle".

"Et Simon de Monfort quant il a croisé en descendant les Cathares qui montaient à mourir de rire".

Ils taillent aussi des bavettes avec les confrères des autres religions.

"Vous devez avoir du boulot avec tous ces attentats !"

"M'en parlez pas, ces sacrés fanatiques croient se retrouver nez à nez, enfin je me comprends, avec des houris et zou direct avec vos dingues à vous à la trappe. Et vous avec la crise financière pas trop de banquiers ?"

"Tu parles, on est plus en 1929, ils filent avec des parachutes dorés plutôt qu'avec une balle dans la tête, mais on les attend au virage".

Et la journée reprend.

Saint Matthieu voit passer un douanier. Bon, il n'est pas blanc-bleu, limite des 49, mais comme c'est un collègue il lui accorde un point de plus assorti quand même d'un long passage au purgatoire, on a ses faiblesses mais faut quand même pas exagérer.

Il accueille ensuite un jeune homme décédé suite à une longue maladie qui râle qu'il n'a pas fait tout ce qu'il voulait sur terre.

"Vous savez vous pouvez aller directement là-haut. Vous prenez un risque en redescendant".

Mais non, le jeune homme est prêt à tenter le coup.

Saint Matthieu l'adresse donc au chef de service Saint Pierre qui est seul habilité à traiter les cas complexes de réincarnation.

Et voilà des prêtres.

Celui-là a passé sa vie à se reprocher ses fantasmes vis-à-vis de ses belles paroissiennes, à s'infliger pénitence sur pénitence et à se venger sur ses ouailles en oubliant la simple charité. 25 malheureux points pour ses jeunes années et ouverture de la trappe.

Celui-ci en revanche, bien qu'ayant vécu dans le "péché" avec une femme a fait rayonner la joie et le bonheur autour de lui, 98 points et direct chez Saint Pierre pour des félicitations.

Le gros spéculateur mort sur un matelas de billet en laissant derrière lui malheur et désolation essaye bien d'acheter notre Saint Matthieu, mais inflexible il lui attribue zéro et direction le barbecue.

Cette femme malheureuse qui avoue avoir euthanasié son enfant qui souffrait, est consolée et envoyée par l'ascenseur express rejoindre celui qui lui a tant manqué.

La journée se termine enfin. Les chiffres de toutes ces vies qu'il a vu défiler jouent la sarabande dans la tête de Saint Matthieu.

"Mais quand comprendront-ils qu'un peu d'amour fait gagner un maximum de points et qu'on se fiche de presque tout le reste" se dit-il désabusé. Il baille, éteint son ordinateur et s'en va goûter un repos bien mérité dans son NLH (NDLR : Nuage à Loyer Modéré, mais vous aviez deviné), mais peut-être avant une petite sortie avec les collègues pour se boire un petit coup d'hydromel au bar du coin.

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 00:53

Toujours gentillement ébouriffés mes cygneaux et le cou n'a pas encore la courbure élégante des grands. Mais ils prennent tellement de place maintenant que je n'arrive plus à photographier la famille entière de près. Ceci dit, Maman et Papa continuent à siffler si je m'approche de trop. Suite la semaine prochaine.

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 00:14

Patsy notre Sorcière m'a remis en mémoire une autre chanson de Simon et Garfunkel que j'aime aussi beaucoup après "The Sound of Silence"

La même avec Julie Félix

Et Et les paroles

 

I'd rather be a sparrow than a snail.

Yes I would. If I could, I surely would.

I'd rather be a hammer than a nail.

Yes I would. If I could, I surely would.

CHORUS

Away, I'd rather sail away

Like a swan that's here and gone

A man grows older every day

It gives the world Its saddest sound,

Its saddest sound.

I'd rather be a forest than a street.

Yes I would. If I could, I surely would.

I'd rather feel the earth beneath my feet,

Yes I would. If I could, I surely would.

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 00:31

Thème de Photographe du Dimanche. Un montage et la photo de base

Instant solaire

Explosion de lumière

Tourbillon de feu

 

étébis

 

été

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 00:27

Il serait temps que je me remue un peu pour Cannelle et son rendez-vous de l'Insolite. Ce mois-ci Fenêtres et portes.

Halte, ici on ne passe pas en automne et encore moins en été !

Porteverdure1

 

porteverdure

 



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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 00:36

Casse tête de Lajemy pour cette semaine. J'ai donc ressorti mon vieux "clou", pas loin de 40 ans, un certain nombre de kilos, une selle un peu dure (même avec la moumoutte), 3 vitesses, mais toujours ses pneus d'origine. Bon privilégier le terrain plat, les montées même modestes ce n'est pas trop son truc et le mien par la même occasion, mais pour aller chercher le pain c'est mieux que la voiture. Dans ma folle jeunesse, déjà un peu déjantée, je lui avais donné le charmant prénom de Bleuet !

P7280719

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Bonjour À Tous

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